Croyances et santé
- Mana Thérapie

- 23 oct. 2021
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 1 mars 2022
Le corps prend vie par la présence des cellules. Celles-ci existent par l’assemblage de leurs protéines et notamment les protéines membranaires intrinsèques (PMI). Notre comportement dépend de l’interaction de celles-ci avec l’environnement au travers de la membrane cellulaire.
La pensée affecte la façon dont le cerveau contrôle le corps. Cette énergie du mental peut activer ou inhiber la production cellulaire de protéines (cf. physique quantique). Malgré cela, la médecine occidentale continue malheureusement à séparer bien distinctement l’esprit et le corps.
Mais alors, suffirait-il de penser positivement pour guérir ou éviter de tomber malade ? Même si ce comportement optimiste est nécessaire, il n’est pas suffisant. Ce n’est pas si simple car nous avons en nous une partie consciente et une partie inconsciente. Nous créons, par notre conscient, les pensées positives. A contrario, l’inconscient est une mémoire qui s’est inscrite lors de l’enfance, source de l’éducation et de l’expérience. Il est une habitude qui joue la principale partition de notre vie sans que nous nous en rendions compte. Nous agissons la plupart du temps dans l’inconscient, ce qui laisse peu de place aux actions conscientes, donc ici à la positive attitude. Sur un plan neurologique, l’inconscient est beaucoup plus puissant que le conscient.
La partie du cerveau siège de la pensée, de l’activité consciente est le cortex préfrontal. Il analyse les émotions et accède à l’historique de notre vécu. Ainsi, nous sommes capables d’analyser et de changer nos automatismes, notre inconscient de façon consciente. Il s’agit du libre arbitre.
Cette capacité à capter nos perceptions et à les enregistrer est un mécanisme à double effet. Il peut nous faire capter des « vérités » enseignées par d’autres mais qui n’en sont pas. Une fois enregistrées dans l’inconscient, il devient très difficile de les changer car nous n’avons pas de moyen de contrôle de l’inconscient comme nous l’avons pour nos comportements. Le risque est que les croyances contrôlent la biologie ! En d’autres mots le mental affecte le corps.
La médecine allopathique appelle cela l’effet placebo (du latin placebō: « je plairai ») et, l’associe à l’aspect influençable du patient plutôt qu’à un réel pouvoir du mental sur la physiologie. Ce pouvoir est complètement ignoré des cours de médecine. Mais si on nomme cet effet, l’effet croyance, comme le suggère Bruce Lipton, alors l’idée que les pensées peuvent impacter la santé parait tout à coup cohérente.
Pourquoi ne pas étudier précisément cet effet sur la santé ? Pourquoi opposer systématiquement les médecines ? Pourquoi rejeter immédiatement l’idée que le mental ou l’esprit puissent impacter le corps ? A part des raisons dogmatiques propres au corporatisme scientifique et médical et des raisons financières (laboratoires pharmaceutiques), j’avoue ne pas comprendre.
C’est d’ailleurs étonnant, il semble que les médecins utilisent eux même l’effet placebo en faisant preuve de cette assurance qui les caractérise afin de persuader le patient de l’efficacité du traitement prescrit, avant même qu’il n’ait avalé la moindre pilule.
Certains organismes ont enfin lancé des recherches sur l’effet placebo et les résultats sont édifiants. En 2002, la Baylor School Of Medecine et le Dr Bruce Moseley démontrent l’existence d’un tel effet en chirurgie, là ou vraiment on ne l’attendait pas ! Des patients atteints de douleurs invalidantes au genou subissent trois types d’opérations. Les groupes 1 et 2 se voient pratiquer deux chirurgies différentes, alors que le groupe 3 est opéré mais sans qu’aucun geste réparateur ne soit effectué. Les améliorations constatées par les patients sont similaires dans les 3 groupes.
Le même type de recherche est réalisé dans le domaine des antidépresseurs par le professeur en psychologie Irving Kirsh. Il aboutit au fait que 80% des effets de ces médicaments sont d’ordre placebo.
Si des pensées positives nous aident à guérir en stimulant les fonctions immunitaires, alors, à contrario, des pensées négatives peuvent nous rendre malades. On appelle cela l’effet nocebo (du latin nocebō: « je nuirai »). D’où le danger des paroles de la part de personnes ayant autorité : un parent ou un enseignant qui humilie un enfant, un responsable harcelant moralement son subalterne, un médecin qui signifie à son patient qu’il ne lui reste que quelques mois à vivre.
Nous avons le choix de vivre dans l’amour ou dans la peur. Notre santé ne sera pas la même, c’est évident.
Ce texte est intégralement issu de l'ouvrage "Je vibre donc je suis" ©.





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