Le conscient et l'inconscient
- Mana Thérapie

- 20 déc. 2021
- 3 min de lecture
Le mental est le siège de nos pensées conscientes et surtout inconscientes puisqu’il est avéré que nous agissons, dans plus de 80% des cas, dans l’inconscient.
Les neurosciences démontrent que les ondes cérébrales fonctionnent à différentes basses fréquences suivant plusieurs facteurs tels que l’âge et l’utilisation de nos capacités cognitives.
De la naissance à 2 ans, notre cerveau génère des ondes delta (de fréquence inférieure à 4 Hz) et entre 2 et 6 ans, des ondes thêta (4 à 8 Hz). Ces deux types de très basses fréquences amènent le cerveau à être plus facilement programmable. Ainsi les enfants âgés de moins de 7 ans peuvent acquérir un grand volume d’informations dans leur mémoire inconsciente. Leurs croyances se construisent de cette façon et s’inscrivent biologiquement en eux. On comprend mieux les conséquences dévastatrices que peuvent avoir des paroles blessantes prononcées par des parents à l’encontre de leurs enfants. Celles-ci aussitôt enregistrées en tant que vérités dans l’inconscient de l’enfant, impactent inévitablement son comportement à venir.
En grandissant, nous devenons moins sensibles à un tel enregistrement inconscient car des ondes de fréquences plus élevées, les ondes alpha (8 à 12 Hz), apparaissent dans notre cerveau.
A partir de l’âge de 12 ans, les ondes que nous développons principalement sont encore plus élevées, ce sont les ondes bêta (12 à 30 Hz). Elles caractérisent la pleine utilisation de notre matière grise.
Arrivés à l’âge adulte, notre inconscient déborde d’informations en tout genre, reçues depuis notre vie fœtale, enseignées par nos parents, nos professeurs, éventuellement transmises par la religion et issues de l’expérience acquise lors de l’enfance.
Tel le disque dur de nos ordinateurs, l’inconscient est avant tout une banque de données nous permettant de répondre automatiquement à toute situation du monde extérieur ou intérieur. Il analyse automatiquement l’environnement afin de déclencher l’action appropriée. Il utilise pour cela le système nerveux qui capte les messages et active l’information adéquate stockée. Jusque-là, nous pourrions dire que nous fonctionnons tel des êtres dénués de conscience. Nous aurions enclenché le pilotage automatique et nous jouerions un programme écrit par d’autres que nous. C’est ainsi que naissent les croyances et cela est désormais démontré scientifiquement, tant par les neurosciences que la nouvelle biologie.
Avec l’avènement de certains mammifères est survenue une autre capacité, le conscient. C’est en quelque sorte la fonction pilotage manuel de l’être. Celle-ci a la possibilité de comprendre ce qu’il se passe et de créer une nouvelle action. Lorsque cette fonction est activée, nous observons notre comportement en temps réel et sommes en capacité de changer de voie. C’est le libre arbitre.
Nous n’agissons plus avec un comportement qui n’est pas le nôtre mais, cette fois-ci, nous prenons la barre du navire. C’est la première distinction de taille entre conscient et inconscient. La différence suivante est que le premier est capable de s’observer alors que le second en est incapable. Cela le rend aveugle et si j’ose dire, idiot.
Cette capacité d’être pleinement conscient est particulièrement difficile à maintenir et, dès qu’on se relâche, l’inconscient reprend la main.
En fin de compte, nous risquons de vivre suivant des comportements qui ne sont pas les nôtres, nous éloignant de plus en plus de notre être véritable.
Ces croyances peuvent s’avérer en outre limitantes en nous envoyant une fausse image de nous-mêmes. Des actions nécessaires à notre bien être peuvent être alors mal jaugées. Persuadés qu’elles sont impossibles à réaliser, nous les enterrons. Cela peut avoir irrémédiablement un impact sur la santé.
Ce texte est intégralement issu de l'ouvrage "Je vibre donc je suis" ©.





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